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Grand Raid des Pyrénées (80kms - 5000m de D+)
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Brasnus thierry
Matthieu
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Grand Raid des Pyrénées (80kms - 5000m de D+)
Pour ne pas perdre les bonnes habitudes, un CR de ce premier trail « long » fait dans les Pyrénées ce samedi 27 Aout 2011.
Cette course étant l’objectif de ma saison, j’avais été jusqu’à poser une semaine de congés pour arriver frais et reposé dans ces montagnes que je ne connais pour ainsi dire pas du tout.
La préparation s’est bien déroulée, aucune blessure sur les 5 mois durant lesquels j’ai progressivement augmenté la charge de travail pour arriver à non seulement pouvoir encaisser 80kms avec 5000m de dénivelé positif mais également à le faire de manière soutenue en réalisant un chrono qui me satisferait (esprit compétitif oblige, je n’aime pas être dans les derniers).
De plus, Benoit m’accompagne pour cette découverte du long et me servira d’assistance en étant présent sur certains points du parcours et il fera même quelques petites portions de parcours avec moi.
Nous partons de région parisienne le mercredi soir pour arriver dans les montagnes le jeudi après-midi en faisant une pause nuit en Périgord (merci à Paulette).
Plantage de tente au camping « Le Lustou » à Vieille Aure puis direction Soulans pour voir à quoi ressemble la fin de la première côte du parcours et aussi se dégourdir un peu les jambes.
Le vendredi est consacré au repos avec une reconnaissance du parcours que Benoit fera en voiture pour me retrouver sur certains ravitaillements. Retrait du dossard avec vérification du matériel obligatoire (sur le 160kms, le 2ème à l’arrivée prendra 5h de pénalité pour ne pas avoir conservé tout le matos obligatoire jusqu’à la fin il finit 14ème), briefing d’avant course (la pression monte), pasta party et dodo (enfin je n’ai pas vraiment réussi à dormir en fait).
Je repense à mes objectifs, tout d’abord, finir. Ensuite, moins de 14h, et enfin, me rapprocher des 12h30 en rêvant d’un exploit proche des 12 heures.
Samedi 03h30, réveil, petit déj, et direction la ligne pour un départ à 05h00. Il fait frais mais aucune envie de m’échauffer vu que je sais que je vais déjà me promener bien longtemps.
Je suis en 2ème ligne pour ne pas être bloqué en me disant que je me laisserais doubler par la suite.
Et hop, c’est partit, géniale cette ambiance avec un départ à la frontale. 1km de faux plat et ensuite c’est 1200m de dénivelé qui nous attendent pour la mise en jambes. Un groupe de 5 (dont Dawa Sherpa) se dégage et je me retrouve en tête du reste du peloton alors que j’ai l’impression de ne faire que me freiner. Je cours non-stop jusqu’au village de Soulans ou se trouve une portion très pentue (reconnue le jeudi) sur laquelle je marche avant de recommencer la course jusqu’au col du Portet. Je me retourne pour contempler la chenille de frontales qui ne suis. A ce moment, 5 traileurs ont pris les devant (on ne les voit plus) et nous sommes un groupe de 4 à arriver ensemble au restaurant Merlans (200m sous le col) ou je dois retrouver Benoit. Sauf que je ne réalise pas que Nous en sommes déjà là tellement je me sens bien et c’est seulement 15mn après que je réalise que je n’ai pas vu Benoit (il m’apprendra ensuite que c’est en fait lui qui n’a pas trouver le restaurant et non moi qui l’ai complètement ignoré, ouf !).
Je suis dans une phase euphorique, tout est facile au bout de 2h de course. Un du groupe part devant (il finira 4ème), un autre craque (il ne finira pas), et nous restons à deux jusqu’au ravitaillement d’Artigues (je perds du temps dans la descente pour une escale technique mais vraiment pas moyen de tenir). A ce moment nous avons redoublé 2 coureurs et passons au pointage en 5 et 6ème position.
On repart donc pour 1600m de grimpette et là, je fais une vraie connerie de débutant, sur le début de l’ascension vraiment dur, je force pour rester avec mon comparse du moment, ca ne dure que 20mn mais c’est 20mn de trop. Du coup au bout de 300m de fait sur les 1600, j’explose complètement. Impossible de dépasser le 2km/h alors que la pente n’est vraiment pas violente, vertiges, je fais plusieurs pauses. Nous n’en sommes qu’à 28kms et je n’ai qu’une envie c’est de stopper là. Qu’est ce que j’ai pu être con de me sentir fort, je ne suis pas au niveau c’est tout et il faut s’y faire, je m’en veux d’avoir trop forcé, je ne comprends pas, j’en ai marre, j’ai même envie de redescendre plutôt que de finir la côte, de faire une sieste d’1 heure sur le bord du chemin, si seulement y’avais pas un ami la haut qui m’attend…
Seulement je suis seul dans la montagne alors je tergiverse, je pense à Ben et à sa tête si en arrivant je lui dis que j’arête, à tous ces mois de travail, à ses sacrifices fait pour être présent ici.
Alors voilà, je continu, les 45mns qui passent me semblent une éternité, je mange tout ce que je peux, je bois au maximum et ne me fixe pour but que de finir sans penser à rien. Juste arriver là haut.
Sans m’en rendre compte, les forces reviennent petit à petit, le rythme reste lent mais redevient plus « normal », je finis par voir le sommet, je fais un signe à Ben, passes au ravito du col de Sencours ou je discute 2mn avec Dawa qui lui redescend déjà du Pic du Midi 550m plus haut et j’attaque cette montée vers le point culminant du parcours à 2876m en compagnie de Ben. On discute et le temps passe vite, pointage au sommet en 10ème position, à ce moment, je sais que j’ai fait 50% du tour et plus des 2/3 du dénivelé, il ne me reste « qu’un » marathon en montagne à boucler. Je quitte Ben en repassant à Sencours et plonge pour 11kms de descente jusqu’au ravito de Tournaboup au km 50.
A ce moment, tout va bien, la forme est enfin complètement revenue, du coup le moral aussi, je descends bien et reprend Christophe (traileur rencontré pendant cette épreuve) passé peu de temps avant moi au sommet. Nous arrivons à Tournaboup ensemble, ravito express et on repart pour ce qui parait être la vraie dernière difficulté du parcours, 1000m de dénivelé jusqu’au col de Barège. Nous repartons à 3 car le 8ème à trainer un peu au ravitaillement et me sentant en pleine forme, je me place devant pour mener le rythme (hors de question de perdre des places, je tiens à mon top 10 maintenant). J’hésite même à courir car le début n’est pas très pentu mais ma mésaventure du matin me revient à l’esprit et j’opte pour la marche rapide. Au 2/3 de la montée, nous reprenons le 7ème qui connaît un passage à vide, et j’augmente encore le rythme, du coup, seul Christophe reste proche et passera au sommet col 1mn après moi mais les autres ont complètement explosé. Cette montée s’est faite sous un soleil de plomb qui n’a pas dû aider ceux qui étaient limite.
J’étais heureux d’en finir avec cette ascension mais finalement la descente de 5kms qui suit est horrible, des pierriers, des racines, de la boue, du coup je lève un peu le pied et attend Christophe qui est juste derrière. Je préfère discuter et ne pas trop voir le temps passer et puis ce ne sont pas 2 mn qui changeront grand-chose à l’arrivée.
Fin de cette portion, on en est à 65kms et on attaque une dernière côte de 400m de D+ avant une dernière descente de 11kms jusqu’à l’arrivée. Je fais le rythme en encourageant Christophe à me suivre.
En levant les yeux, je vois Ben qui venait à ma rencontre et qui va finir cette grimpette avec nous, il nous encourage, passage au ravito de Merlans, plus que 200m à grimper, je relance fort histoire de faire transpirer un peu Benoit. Passage au col de Portet, et hop dré dans le pentu par les pistes de ski, Christophe grimace et a du mal à suivre donc je l’attends 2 ou 3 fois en guettant juste que personne ne revienne de derrière. Cependant, je n’ai pas envie de ralentir de trop car je m’aperçois que les moins de 12h sont réalisables.
S’en suit une portion plus roulante dans les sous-bois avant de rejoindre une portion de route en lacets qui va nous ramener jusqu’à l’arrivée. Toute cette fin de course sera faite à vive allure et Christophe décroche à 2km de la fin. Je sais qu’il finira dans un bon temps donc je continue mon effort pour passer la ligne en 11h37mn en 7ème position.
Quelle joie de passer cette ligne d’arrivée, il y a vraiment du monde qui nous encourage, et puis c’est l’aboutissement de plusieurs mois d’efforts. Des images plein la tête, on repense déjà à toute la course, la vue sur les lacs magnifique, la mer de nuages au pic du midi, les passages plus sauvages préservés ou on a envie de revenir planter sa tente. On récupère enfin ce tee-shirt estampillé « FINISHER » tant attendu.
De plus, un résultat au delà de mes éspérances. L'entrainement ca paye
Le samedi soir sera consacré à la bière et à la fondue savoyarde avant de s’endormir comme une masse en pensant que certains sont encore sur le parcours.
Réveil au calme le dimanche, on va regarder la remise des prix, Christophe avec qui j’ai fait la 2ème moitié de course est 2ème V1. Repas d’après course pour tous les coureurs ainsi que les accompagnants (c’est vraiment sympas de la part de l’organisation) que nous prenons au soleil assis dans l’herbe face à ces montagnes parcourues la veille et que nous allons quitter dans quelques heures pour retourner sur Paris.
Une seule idée en tête à l’heure ou j’écris ces lignes, recommencer, repartir, traverser d’autres paysages, rencontrer d’autres coureurs, d’autres bénévoles, revivre toutes ces émotions qui font que ces longues courses sont inoubliables, retrouver ces sensations qui rendent chacune de nos premières expériences uniques.
Cette course étant l’objectif de ma saison, j’avais été jusqu’à poser une semaine de congés pour arriver frais et reposé dans ces montagnes que je ne connais pour ainsi dire pas du tout.
La préparation s’est bien déroulée, aucune blessure sur les 5 mois durant lesquels j’ai progressivement augmenté la charge de travail pour arriver à non seulement pouvoir encaisser 80kms avec 5000m de dénivelé positif mais également à le faire de manière soutenue en réalisant un chrono qui me satisferait (esprit compétitif oblige, je n’aime pas être dans les derniers).
De plus, Benoit m’accompagne pour cette découverte du long et me servira d’assistance en étant présent sur certains points du parcours et il fera même quelques petites portions de parcours avec moi.
Nous partons de région parisienne le mercredi soir pour arriver dans les montagnes le jeudi après-midi en faisant une pause nuit en Périgord (merci à Paulette).
Plantage de tente au camping « Le Lustou » à Vieille Aure puis direction Soulans pour voir à quoi ressemble la fin de la première côte du parcours et aussi se dégourdir un peu les jambes.
Le vendredi est consacré au repos avec une reconnaissance du parcours que Benoit fera en voiture pour me retrouver sur certains ravitaillements. Retrait du dossard avec vérification du matériel obligatoire (sur le 160kms, le 2ème à l’arrivée prendra 5h de pénalité pour ne pas avoir conservé tout le matos obligatoire jusqu’à la fin il finit 14ème), briefing d’avant course (la pression monte), pasta party et dodo (enfin je n’ai pas vraiment réussi à dormir en fait).
Je repense à mes objectifs, tout d’abord, finir. Ensuite, moins de 14h, et enfin, me rapprocher des 12h30 en rêvant d’un exploit proche des 12 heures.
Samedi 03h30, réveil, petit déj, et direction la ligne pour un départ à 05h00. Il fait frais mais aucune envie de m’échauffer vu que je sais que je vais déjà me promener bien longtemps.
Je suis en 2ème ligne pour ne pas être bloqué en me disant que je me laisserais doubler par la suite.
Et hop, c’est partit, géniale cette ambiance avec un départ à la frontale. 1km de faux plat et ensuite c’est 1200m de dénivelé qui nous attendent pour la mise en jambes. Un groupe de 5 (dont Dawa Sherpa) se dégage et je me retrouve en tête du reste du peloton alors que j’ai l’impression de ne faire que me freiner. Je cours non-stop jusqu’au village de Soulans ou se trouve une portion très pentue (reconnue le jeudi) sur laquelle je marche avant de recommencer la course jusqu’au col du Portet. Je me retourne pour contempler la chenille de frontales qui ne suis. A ce moment, 5 traileurs ont pris les devant (on ne les voit plus) et nous sommes un groupe de 4 à arriver ensemble au restaurant Merlans (200m sous le col) ou je dois retrouver Benoit. Sauf que je ne réalise pas que Nous en sommes déjà là tellement je me sens bien et c’est seulement 15mn après que je réalise que je n’ai pas vu Benoit (il m’apprendra ensuite que c’est en fait lui qui n’a pas trouver le restaurant et non moi qui l’ai complètement ignoré, ouf !).
Je suis dans une phase euphorique, tout est facile au bout de 2h de course. Un du groupe part devant (il finira 4ème), un autre craque (il ne finira pas), et nous restons à deux jusqu’au ravitaillement d’Artigues (je perds du temps dans la descente pour une escale technique mais vraiment pas moyen de tenir). A ce moment nous avons redoublé 2 coureurs et passons au pointage en 5 et 6ème position.
On repart donc pour 1600m de grimpette et là, je fais une vraie connerie de débutant, sur le début de l’ascension vraiment dur, je force pour rester avec mon comparse du moment, ca ne dure que 20mn mais c’est 20mn de trop. Du coup au bout de 300m de fait sur les 1600, j’explose complètement. Impossible de dépasser le 2km/h alors que la pente n’est vraiment pas violente, vertiges, je fais plusieurs pauses. Nous n’en sommes qu’à 28kms et je n’ai qu’une envie c’est de stopper là. Qu’est ce que j’ai pu être con de me sentir fort, je ne suis pas au niveau c’est tout et il faut s’y faire, je m’en veux d’avoir trop forcé, je ne comprends pas, j’en ai marre, j’ai même envie de redescendre plutôt que de finir la côte, de faire une sieste d’1 heure sur le bord du chemin, si seulement y’avais pas un ami la haut qui m’attend…
Seulement je suis seul dans la montagne alors je tergiverse, je pense à Ben et à sa tête si en arrivant je lui dis que j’arête, à tous ces mois de travail, à ses sacrifices fait pour être présent ici.
Alors voilà, je continu, les 45mns qui passent me semblent une éternité, je mange tout ce que je peux, je bois au maximum et ne me fixe pour but que de finir sans penser à rien. Juste arriver là haut.
Sans m’en rendre compte, les forces reviennent petit à petit, le rythme reste lent mais redevient plus « normal », je finis par voir le sommet, je fais un signe à Ben, passes au ravito du col de Sencours ou je discute 2mn avec Dawa qui lui redescend déjà du Pic du Midi 550m plus haut et j’attaque cette montée vers le point culminant du parcours à 2876m en compagnie de Ben. On discute et le temps passe vite, pointage au sommet en 10ème position, à ce moment, je sais que j’ai fait 50% du tour et plus des 2/3 du dénivelé, il ne me reste « qu’un » marathon en montagne à boucler. Je quitte Ben en repassant à Sencours et plonge pour 11kms de descente jusqu’au ravito de Tournaboup au km 50.
A ce moment, tout va bien, la forme est enfin complètement revenue, du coup le moral aussi, je descends bien et reprend Christophe (traileur rencontré pendant cette épreuve) passé peu de temps avant moi au sommet. Nous arrivons à Tournaboup ensemble, ravito express et on repart pour ce qui parait être la vraie dernière difficulté du parcours, 1000m de dénivelé jusqu’au col de Barège. Nous repartons à 3 car le 8ème à trainer un peu au ravitaillement et me sentant en pleine forme, je me place devant pour mener le rythme (hors de question de perdre des places, je tiens à mon top 10 maintenant). J’hésite même à courir car le début n’est pas très pentu mais ma mésaventure du matin me revient à l’esprit et j’opte pour la marche rapide. Au 2/3 de la montée, nous reprenons le 7ème qui connaît un passage à vide, et j’augmente encore le rythme, du coup, seul Christophe reste proche et passera au sommet col 1mn après moi mais les autres ont complètement explosé. Cette montée s’est faite sous un soleil de plomb qui n’a pas dû aider ceux qui étaient limite.
J’étais heureux d’en finir avec cette ascension mais finalement la descente de 5kms qui suit est horrible, des pierriers, des racines, de la boue, du coup je lève un peu le pied et attend Christophe qui est juste derrière. Je préfère discuter et ne pas trop voir le temps passer et puis ce ne sont pas 2 mn qui changeront grand-chose à l’arrivée.
Fin de cette portion, on en est à 65kms et on attaque une dernière côte de 400m de D+ avant une dernière descente de 11kms jusqu’à l’arrivée. Je fais le rythme en encourageant Christophe à me suivre.
En levant les yeux, je vois Ben qui venait à ma rencontre et qui va finir cette grimpette avec nous, il nous encourage, passage au ravito de Merlans, plus que 200m à grimper, je relance fort histoire de faire transpirer un peu Benoit. Passage au col de Portet, et hop dré dans le pentu par les pistes de ski, Christophe grimace et a du mal à suivre donc je l’attends 2 ou 3 fois en guettant juste que personne ne revienne de derrière. Cependant, je n’ai pas envie de ralentir de trop car je m’aperçois que les moins de 12h sont réalisables.
S’en suit une portion plus roulante dans les sous-bois avant de rejoindre une portion de route en lacets qui va nous ramener jusqu’à l’arrivée. Toute cette fin de course sera faite à vive allure et Christophe décroche à 2km de la fin. Je sais qu’il finira dans un bon temps donc je continue mon effort pour passer la ligne en 11h37mn en 7ème position.
Quelle joie de passer cette ligne d’arrivée, il y a vraiment du monde qui nous encourage, et puis c’est l’aboutissement de plusieurs mois d’efforts. Des images plein la tête, on repense déjà à toute la course, la vue sur les lacs magnifique, la mer de nuages au pic du midi, les passages plus sauvages préservés ou on a envie de revenir planter sa tente. On récupère enfin ce tee-shirt estampillé « FINISHER » tant attendu.
De plus, un résultat au delà de mes éspérances. L'entrainement ca paye
Le samedi soir sera consacré à la bière et à la fondue savoyarde avant de s’endormir comme une masse en pensant que certains sont encore sur le parcours.
Réveil au calme le dimanche, on va regarder la remise des prix, Christophe avec qui j’ai fait la 2ème moitié de course est 2ème V1. Repas d’après course pour tous les coureurs ainsi que les accompagnants (c’est vraiment sympas de la part de l’organisation) que nous prenons au soleil assis dans l’herbe face à ces montagnes parcourues la veille et que nous allons quitter dans quelques heures pour retourner sur Paris.
Une seule idée en tête à l’heure ou j’écris ces lignes, recommencer, repartir, traverser d’autres paysages, rencontrer d’autres coureurs, d’autres bénévoles, revivre toutes ces émotions qui font que ces longues courses sont inoubliables, retrouver ces sensations qui rendent chacune de nos premières expériences uniques.
Dernière édition par Matthieu le Mar 30 Aoû 2011, 15:11, édité 1 fois
Re: Grand Raid des Pyrénées (80kms - 5000m de D+)
Salut champion. Félicitations. Ton CR est bien dans l'esprit trail. Que l'on joue les premières places ou les dernières c'est dur mais ça apporte tellement de satisfaction au final.
Bravo à Ben, les accompagnants sans qui tout est encore plus difficile.
Un petit bémol quand même, on mange la fondue savoyarde dans les Pyrénées ? Peut être un lapsus révélateur du challenge de l'année prochaine.
Pierre.
Bravo à Ben, les accompagnants sans qui tout est encore plus difficile.
Un petit bémol quand même, on mange la fondue savoyarde dans les Pyrénées ? Peut être un lapsus révélateur du challenge de l'année prochaine.
Pierre.
Invité- Invité
Re: Grand Raid des Pyrénées (80kms - 5000m de D+)
Ha oui pas faux pour la fondue, en plus vu qu'on l'a prise accompagnée de charcuterie, ils appelaient ca une fondue montagnarde de mémoire mais Ben confirmera, il était bien plus frais que moi ce soir la...
Rien
TU VOIS DU PREMIER AU DERNIER CE SONT LES MËMES IMPRESSIONS; C'EST CELA LA COURSE à TOUS LES NIVEAUX...!!!!
Des premiers au dernier c'est les mêmes sensations...................
Des premiers au dernier c'est les mêmes sensations...................
Brasnus thierry- Messages : 223
Date d'inscription : 03/05/2011
Re: Grand Raid des Pyrénées (80kms - 5000m de D+)
Salut Matthieu,
Bravo pour ta course et pour le CR !! Félicitation aussi à Ben qui a assurer côté assistance.
J'ose pas imaginer ce que tu pourrais faire comme résultat sur un tracé plus "roulant" type CCC qui conviendrait encore mieux à tes capacités...
A+
JY
Bravo pour ta course et pour le CR !! Félicitation aussi à Ben qui a assurer côté assistance.
J'ose pas imaginer ce que tu pourrais faire comme résultat sur un tracé plus "roulant" type CCC qui conviendrait encore mieux à tes capacités...
A+
JY
jym- Messages : 10
Date d'inscription : 04/09/2011
Re: Grand Raid des Pyrénées (80kms - 5000m de D+)
Disons que je suis partagé la dessus.
D'un côté je penses que je pourrais vraiment m'exprimer à fond sur un format plus roulant comme la CCC, mais d'un autre côté, le risque d'exploser net en route est bien plus important quand le relief et la surface ne t'imposent pas d'eux même une retenue salvatrice.
D'un côté je penses que je pourrais vraiment m'exprimer à fond sur un format plus roulant comme la CCC, mais d'un autre côté, le risque d'exploser net en route est bien plus important quand le relief et la surface ne t'imposent pas d'eux même une retenue salvatrice.
Re: Grand Raid des Pyrénées (80kms - 5000m de D+)
Tout dépend de la retenue imposée, par exemple les vaches des Pyrénées sont-elles plus mouvables que celles des Alpes ? Parce que sur une telle distance ça change la donne. T'es pas d'accord ?
Lydie- Messages : 548
Date d'inscription : 26/01/2011
Localisation : FRANCONVILLE
Re: Grand Raid des Pyrénées (80kms - 5000m de D+)
Lydie a écrit:Tout dépend de la retenue imposée, par exemple les vaches des Pyrénées sont-elles plus mouvables que celles des Alpes ? Parce que sur une telle distance ça change la donne. T'es pas d'accord ?
Et imagines qu'à coté de la vache il y ait une marmotte avec de l'alu ! !
CATH- Messages : 413
Date d'inscription : 23/04/2011
Localisation : Franconville
Re: Grand Raid des Pyrénées (80kms - 5000m de D+)
CATH a écrit:Lydie a écrit:Tout dépend de la retenue imposée, par exemple les vaches des Pyrénées sont-elles plus mouvables que celles des Alpes ? Parce que sur une telle distance ça change la donne. T'es pas d'accord ?
Et imagines qu'à coté de la vache il y ait une marmotte avec de l'alu ! !
J’avous que tous cela m'inquiète vous fumez quoi l’herbe des vaches.LE COACH ?
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