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Alexis dit le coach
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Alexis dit le coach
ou celui qui s’est vu courir…
En ce temps là sur la terre… ils n’étaient pas nombreux pour s’appeler coureur. Il est vrai qu’en 68, ceux qui couraient, étaient plutôt ceux qui balisaient devant les forces de l’ordre et non pas comme maintenant encadrés par sécurité par cette même force sur un circuit entièrement balisé.
Non étant trop jeune pour soulever le pavé si je courais c’était plutôt pour me démarquer de mes camarades attirés par l’incontournable ballon de foot, une façon à la récréation d’être le rebelle. Celui qui n’en finissait pas de tourner autour des platanes à chaque récréation au point d'en oublier ces leçons si peu apprises.
Un rebelle fier d’avoir un surnom (le crossman) mot nouveau marquant une époque qui me fit découvrir le bonheur d’être reconnu par un village, un département puis une région : cette Bretagne. Comprendre en entrant dans son équipe alors minime le sens du mot partage, je garderai pour toujours en mémoire cette équipe de six bretons allant là bas en France pour en découdre, mon premier championnat de France et mon premier frison sportif. Ainsi ce fût le départ d’une vie où le mot course fût constamment d’actualité au point de changer de métier pour en choisir un où courir était l’acte majeur. Alors ça, dans le p’tit village breton, il y en a qui aujourd’hui n'ont toujours pas compris comment un plombier chauffagiste devient sapeur pompier de Paris, comme ça simplement, car un garçon bien attentionné avait su me convaincre que le crossman avait une belle carte à jouer. Merci, je lui dis merci car seul le sport et un tel métier enlacés pendant quinze années furent ce réel concentré de vie comme un gel coup de fouet me permettant d’entrevoir celui que je cherchais. Car il est vrai que courir pour moi, comme pour nombre d’entre vous, est une quête permanente dans la recherche du : qui je suis, que puis je faire, jusqu’où…et comment, tant de questions qui se sont arrêtées pour moi un jour où seul dans le désert je suis sorti de moi et me suis vu …courir ! C’était la compression de mes limites.
Voila ! Moi (holà Alain Delon me guette) qui, à l’heure où ma foulée si vite se rétrécit, me permet enfin d’y répondre. Et c’est bien pour cela que j’ai franchi l’envers du décor pour devenir entraîneur et faire en sorte que vous aussi, sans faire de faute au plus vite, vous puissiez vous rapprocher de l’être que vous habitez.
En ce temps là sur la terre… ils n’étaient pas nombreux pour s’appeler coureur. Il est vrai qu’en 68, ceux qui couraient, étaient plutôt ceux qui balisaient devant les forces de l’ordre et non pas comme maintenant encadrés par sécurité par cette même force sur un circuit entièrement balisé.
Non étant trop jeune pour soulever le pavé si je courais c’était plutôt pour me démarquer de mes camarades attirés par l’incontournable ballon de foot, une façon à la récréation d’être le rebelle. Celui qui n’en finissait pas de tourner autour des platanes à chaque récréation au point d'en oublier ces leçons si peu apprises.
Un rebelle fier d’avoir un surnom (le crossman) mot nouveau marquant une époque qui me fit découvrir le bonheur d’être reconnu par un village, un département puis une région : cette Bretagne. Comprendre en entrant dans son équipe alors minime le sens du mot partage, je garderai pour toujours en mémoire cette équipe de six bretons allant là bas en France pour en découdre, mon premier championnat de France et mon premier frison sportif. Ainsi ce fût le départ d’une vie où le mot course fût constamment d’actualité au point de changer de métier pour en choisir un où courir était l’acte majeur. Alors ça, dans le p’tit village breton, il y en a qui aujourd’hui n'ont toujours pas compris comment un plombier chauffagiste devient sapeur pompier de Paris, comme ça simplement, car un garçon bien attentionné avait su me convaincre que le crossman avait une belle carte à jouer. Merci, je lui dis merci car seul le sport et un tel métier enlacés pendant quinze années furent ce réel concentré de vie comme un gel coup de fouet me permettant d’entrevoir celui que je cherchais. Car il est vrai que courir pour moi, comme pour nombre d’entre vous, est une quête permanente dans la recherche du : qui je suis, que puis je faire, jusqu’où…et comment, tant de questions qui se sont arrêtées pour moi un jour où seul dans le désert je suis sorti de moi et me suis vu …courir ! C’était la compression de mes limites.
Voila ! Moi (holà Alain Delon me guette) qui, à l’heure où ma foulée si vite se rétrécit, me permet enfin d’y répondre. Et c’est bien pour cela que j’ai franchi l’envers du décor pour devenir entraîneur et faire en sorte que vous aussi, sans faire de faute au plus vite, vous puissiez vous rapprocher de l’être que vous habitez.
Re: Alexis dit le coach
Magnifique
Lydie- Messages : 548
Date d'inscription : 26/01/2011
Localisation : FRANCONVILLE
Re: Alexis dit le coach
un seul mot coach - RESPECT -
pascal lemoine- Messages : 24
Date d'inscription : 05/05/2011
Localisation : franconville
Re: Alexis dit le coach
Il court toujours très bien, il écrit et peint super bien
et il nous a fait nous dépasser, c'est une chance d'avoir rencontré (Alain Delon)
Euh !!! Alexis dit le coach
Jean Mi
et il nous a fait nous dépasser, c'est une chance d'avoir rencontré (Alain Delon)
Euh !!! Alexis dit le coach
Jean Mi
jean-michel Dercy- Messages : 78
Date d'inscription : 05/05/2011
Re: Alexis dit le coach
heureux qui comme ...Alexis....
eh oui nous courons tous après ...?
très beau portrait, tu n'as rien à envier à.....Alain...............Delon
Nadine
eh oui nous courons tous après ...?
très beau portrait, tu n'as rien à envier à.....Alain...............Delon
Nadine
Invité- Invité
Re: Alexis dit le coach
Quelle jolie poésie ! belle carrière, beau parcours ! courir pour sauver une vie, c'est particulièrement honnorable ! Alors bravo
Merci de nous consacrer autant de temps pour nous aider dans notre parcours sportif.
Merci de nous consacrer autant de temps pour nous aider dans notre parcours sportif.
Invité- Invité
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