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Le cardio fréquencemètre : Pourquoi, Comment, Quand
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Le cardio fréquencemètre : Pourquoi, Comment, Quand
Tu peux comme pour la vitesse (temps au km) utiliser la fréquence cardiaque (FC) comme point d’appui pour faire ta séance d’entraînement :
"Aujourd’hui je vais courir à 90% ou 80% etc… soit x puls/min", avec bien sûr un cardio fréquencemètre.
Celui ci permet de t'assurer pendant la course que le niveau escompté est bien respecté. Si ce n'est pas le cas tu adaptes l’effort de manière à te maintenir au niveau de la fréquence cardiaque ciblée.
Comment connaître le nombre de pulsations dans les allures ?
Voici un rappel de la méthode générale qui est la plus répandue et qui préconise de connaître sa fréquence cardiaque maximale puis de calculer le pourcentage désiré comme 80% 85% 90% : exemple avec une fréquence cardiaque maxi de 200 pulsations à 80% ce serait (80x200/100) 160 pulsations.
Je vous conseille de l’ignorer car elle n’est vraiment pas fiable et place en général le curseur trop bas au regard de votre vitesse % vma.
Voici l’une des bonnes méthodes de calcul des allures selon la fréquence cardiaque :
Une méthode de calcul, que l’on appelle méthode Karvonen, certes un peu plus complexe mais plus fiable, consiste en premier lieu de connaître sa fréquence cardiaque au repos (exemple 50) et la fréquence cardiaque au maxi (exemple 200 prise à la fin d’un effort comme le test vma) et ainsi déterminer la fréquence cardiaque de réserve 150 (comme suit 200-50 =150)
Ainsi si l’on veut courir à 80�vma la formule est FC repos ( % x (FC de réserve) exemple =50 0,8 x(200-50) = 50 120 = 170 puls/min Cette méthode conduit à des fréquences cardiaques plus élevées que la méthode générale et se rapproche plus de la vitesse obtenue par le test vma.
Alors pour vous rassurer et éviter les calculs, je tiens à votre disposition une feuille de calcul automatique excel ; il suffit de connaître votre FC maxi et mini.
Gardons à l'esprit que les valeurs données correspondent à des moyennes. La limite de ce raisonnement est que la FC ne prend pas en compte tous les déterminants de l'effort, ce n'est qu'un des rouages, certes important mais pas unique. Dès lors, elle peut très bien ne pas refléter une fatigue musculaire ou psychologique, une lassitude ou un état d'euphorie. C'est pourquoi elle ne devrait être qu’exceptionnellement utilisée pour fixer les allures.
Et nous arrivons là aux limites de l'utilisation de cet outil si nous nous basons que sur la fréquence cardiaque comme indicateur d'intensité.
Le cœur est une pompe dont le débit cardiaque et le nombre de pulsations s'adaptent à la demande en oxygène de l'organisme. L'augmentation des pulsations cardiaques est une adaptation à une sollicitation. Cette adaptation n'est pas instantanée et nécessite plusieurs minutes durant lesquelles vous serez sans repère sauf si vous vous fiez à un chronomètre ou si vous avez opté pour un GPS.
Le cardio-fréquencemètre est donc très utile si l'on manque d'expérience. Mais une fois que l'on se connaît suffisamment et que l'on se retrouve en compétition, il est préférable de ne pas trop s'y fier sur les distances où l'intensité de l'effort est tel que l'on se briderait.
Le stress positif de la course nous permet souvent d'aller chercher bien au-delà de ce que nous saurions faire sans celui ci et les valeurs lues à ces moments là sur le cardio vous ferait baisser le pied alors que les sensations sont bonnes et ça c’est du vécu.
Donc, ok pour le débutant, mais par la suite il faut apprendre à gérer aux sensations.
En résumé
Pour les sorties d’endurance et le travail de résistance Apprendre avant tout à se connaître, prendre conscience de la perception de l'effort à laquelle on court, est pour moi le vrai indicateur important, avec comme cadran de contrôle, la vitesse % vma donnée par une montre GPS puisque la technologie nous le permet et le cardio ne sera qu’un complément pour se rassurer.
Pour le travail VMA, c’est sûrement là que je préconise le plus le cardio. C’est un moyen qui nous permet de contrôler la régularité de l’intensité et principalement la récupération.
J’ai toujours aimé le cardio dans mes séances de fractionné en côtes car outre le faite de m’occuper l’esprit quand les répétitions étaient importantes, cela me permettait de bien observer ma récupération et de ne pas repartir avant que les pulsations ne soient redescendues au niveau du barème que je mettais fixé. Exemple si je grimpais à 95% je redescendais en récup 80% et ne repartais que si les pulsations étaient bien à 80% selon la méthode Karvonen.
"Aujourd’hui je vais courir à 90% ou 80% etc… soit x puls/min", avec bien sûr un cardio fréquencemètre.
Celui ci permet de t'assurer pendant la course que le niveau escompté est bien respecté. Si ce n'est pas le cas tu adaptes l’effort de manière à te maintenir au niveau de la fréquence cardiaque ciblée.
Comment connaître le nombre de pulsations dans les allures ?
Voici un rappel de la méthode générale qui est la plus répandue et qui préconise de connaître sa fréquence cardiaque maximale puis de calculer le pourcentage désiré comme 80% 85% 90% : exemple avec une fréquence cardiaque maxi de 200 pulsations à 80% ce serait (80x200/100) 160 pulsations.
Je vous conseille de l’ignorer car elle n’est vraiment pas fiable et place en général le curseur trop bas au regard de votre vitesse % vma.
Voici l’une des bonnes méthodes de calcul des allures selon la fréquence cardiaque :
Une méthode de calcul, que l’on appelle méthode Karvonen, certes un peu plus complexe mais plus fiable, consiste en premier lieu de connaître sa fréquence cardiaque au repos (exemple 50) et la fréquence cardiaque au maxi (exemple 200 prise à la fin d’un effort comme le test vma) et ainsi déterminer la fréquence cardiaque de réserve 150 (comme suit 200-50 =150)
Ainsi si l’on veut courir à 80�vma la formule est FC repos ( % x (FC de réserve) exemple =50 0,8 x(200-50) = 50 120 = 170 puls/min Cette méthode conduit à des fréquences cardiaques plus élevées que la méthode générale et se rapproche plus de la vitesse obtenue par le test vma.
Alors pour vous rassurer et éviter les calculs, je tiens à votre disposition une feuille de calcul automatique excel ; il suffit de connaître votre FC maxi et mini.
Gardons à l'esprit que les valeurs données correspondent à des moyennes. La limite de ce raisonnement est que la FC ne prend pas en compte tous les déterminants de l'effort, ce n'est qu'un des rouages, certes important mais pas unique. Dès lors, elle peut très bien ne pas refléter une fatigue musculaire ou psychologique, une lassitude ou un état d'euphorie. C'est pourquoi elle ne devrait être qu’exceptionnellement utilisée pour fixer les allures.
Et nous arrivons là aux limites de l'utilisation de cet outil si nous nous basons que sur la fréquence cardiaque comme indicateur d'intensité.
Le cœur est une pompe dont le débit cardiaque et le nombre de pulsations s'adaptent à la demande en oxygène de l'organisme. L'augmentation des pulsations cardiaques est une adaptation à une sollicitation. Cette adaptation n'est pas instantanée et nécessite plusieurs minutes durant lesquelles vous serez sans repère sauf si vous vous fiez à un chronomètre ou si vous avez opté pour un GPS.
Le cardio-fréquencemètre est donc très utile si l'on manque d'expérience. Mais une fois que l'on se connaît suffisamment et que l'on se retrouve en compétition, il est préférable de ne pas trop s'y fier sur les distances où l'intensité de l'effort est tel que l'on se briderait.
Le stress positif de la course nous permet souvent d'aller chercher bien au-delà de ce que nous saurions faire sans celui ci et les valeurs lues à ces moments là sur le cardio vous ferait baisser le pied alors que les sensations sont bonnes et ça c’est du vécu.
Donc, ok pour le débutant, mais par la suite il faut apprendre à gérer aux sensations.
En résumé
Pour les sorties d’endurance et le travail de résistance Apprendre avant tout à se connaître, prendre conscience de la perception de l'effort à laquelle on court, est pour moi le vrai indicateur important, avec comme cadran de contrôle, la vitesse % vma donnée par une montre GPS puisque la technologie nous le permet et le cardio ne sera qu’un complément pour se rassurer.
Pour le travail VMA, c’est sûrement là que je préconise le plus le cardio. C’est un moyen qui nous permet de contrôler la régularité de l’intensité et principalement la récupération.
J’ai toujours aimé le cardio dans mes séances de fractionné en côtes car outre le faite de m’occuper l’esprit quand les répétitions étaient importantes, cela me permettait de bien observer ma récupération et de ne pas repartir avant que les pulsations ne soient redescendues au niveau du barème que je mettais fixé. Exemple si je grimpais à 95% je redescendais en récup 80% et ne repartais que si les pulsations étaient bien à 80% selon la méthode Karvonen.
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